Quelques généralités sur les mouvements primordiaux
- companosteopathe
- 15 oct. 2024
- 2 min de lecture

Les mouvements primordiaux forment à n'en pas douter le facteur le plus essentiel dans la mise en place de nos comportements, de nos réactions et attitudes, de notre réussite scolaire ainsi que de notre vie physique, émotionnelle et cognitive.
Les réflexes archaïques du nourrisson influencent le développement moteur et jouent un rôle particulier dans la création de shèmes moteur (modèles de mouvements).
Les réflexes sont des automatismes non volontaires en réaction à un stimulus.
L'intégration ou non intégration des réflexes et mouvements primordiaux va jouer un rôle déterminant sur notre vie physique, mentale, émotionnelle, relationnelle…
Le développement moteur du nourrisson est d'une importance cruciale pour celui du cerveau et pour les processus mentaux et intellectuels de la vie future de l'individu.
Les réflexes du nourrisson constituent la base neurologique pour le développement de mouvements contrôlés donnant ainsi la possibilité de faire des choix.
Les réflexes ont un rôle crucial car ils nous protègent et nous aident à survivre dans les situations de stress ; dans les situations de stress, nous retournons constamment à nos premiers modèles de mouvements.
Des mouvements primordiaux sous forme de rythmie puis de réflexes apparaissent très tôt pendant notre phase de gestation (5 semaines après la conception) et animent l'embryon (puis le fœtus) de manière quasi permanente ce qui permet de développer le tonus musculaire, de stimuler les systèmes vestibulaires et oculaires et de former les connexions de base de notre motricité. Certains de ces réflexes vont être utilisés (et nécessaires) pendant la naissance.
La non-intégration d'un réflexe va créer un « parasitage » dans notre corps et risque de se manifester particulièrement quand nous sommes sous stress ou en situation d'apprentissage. Un réflexe non intégré va donc « surcharger » notre organisme (système nerveux) et en réduire de ce fait la disponibilité ; l'apprentissage s'en trouve compromis.
Il peut être possible de « contrôler » consciemment un réflexe (le surmonter) mais cela demande un effort constant conscient mobilisateur d'énergie et d'attention ; énergie et attention qui ne sont donc pas disponibles pour d'autres tâches.
L'approche proposée ici (approche d’IMP = d’intégration motrice primordiale) permet d'identifier et d'intégrer des réflexes et réactions non-intégrées à l'aide de mouvements ou de procédures d'équilibrage simples et aisées à pratiquer. L'effet sera visible à différents niveaux (physique, cognitif, émotionnel, relationnel).

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